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Finitions : 3 classements d'aspect à connaître


Différents critères entrent en jeu lorsque le Maître d’ouvrage souhaite confier des travaux à une entreprise de finition :

des critères d’ordre économique : quel est le budget accordé à l’opération ?

des critères d’ordre technique, parce-qu’il peut s’agir de solutionner un problème pathologique.

et enfin des critères d’aspect souhaité, et qui rejoignent en partie, les critères d’ordre économique.

Ce dernier paramètre (celui de l’aspect souhaité) est difficile à cerner, parce que subjectif. Les goûts, le regard porté sur la finition, les habitudes, diffèrent d’une région à l’autre, et d’un individu à l’autre.

3 classes d'aspect des finitions

Ainsi les DTU 59.1 (Peinture) et 59.4 (Revêtements muraux et papiers peints) ont-ils défini 3 classes d’aspect des finitions applicables sur tout le territoire :

- A : soignée

- B : courante

- C : élémentaire

Différents critères entrent en jeu lorsque le Maître d’ouvrage souhaite confier des travaux à une entreprise de finition :

des critères d’ordre économique : quel est le budget accordé à l’opération ?

des critères d’ordre technique, parce-qu’il peut s’agir de solutionner un problème pathologique.

et enfin des critères d’aspect souhaité, et qui rejoignent en partie, les critères d’ordre économique.

Ce dernier paramètre (celui de l’aspect souhaité) est difficile à cerner, parce que subjectif. Les goûts, le regard porté sur la finition, les habitudes, diffèrent d’une région à l’autre, et d’un individu à l’autre.

3 classes d'aspect des finitions

Ainsi les DTU 59.1 (Peinture) et 59.4 (Revêtements muraux et papiers peints) ont-ils défini 3 classes d’aspect des finitions applicables sur tout le territoire :

- A : soignée

- B : courante

- C : élémentaire

En face de chaque classe de finition, sont décrites les différentes phases de travaux permettant d’obtenir le résultat souhaité. Dans ces conditions, la prescription, le CCTP, l’ordre de service… ne doivent plus être formulés avec des exigences de moyens mais avec des exigences de résultats.

Prescription type : les 3 points importants

La prescription type doit faire apparaître :

1 • La nature du support, confié à l’Entreprise,

2 • La classe de finition souhaitée,

3 • Un souhait décoratif,

Un exemple :

Pour des travaux de peinture :

• Plaque à épiderme cartonné, neuve,

• Finition B,

• Blanc cassé satiné en pièces humides et gris-clair mat, en pièces sèches.

Pour des travaux de revêtements muraux :

• Béton qualité soigné neuf,

• Revêtement famille 2 (vinyle sur papier),

• Gamma X du catalogue YZ, lavable…

Consultez le DTU spécifique

A partir d’une telle description, l’entreprise consulte le DTU spécifique qui définit, dans ses tableaux, tous les cas de figures possibles :

Exemple de la 1ère prescription donnée en illustration précédemment (travaux neufs sur plaque à peindre). Le tableau 3 du DTU indique ce que doit faire le peintre, en classe de finition B :

• Epoussetage, impression, révision des joints.

• Enduit non repassé, ou ratissage ; ponçage, rebouchage.

• Une couche intermédiaire.

• Une couche de finition, ni plus, ni moins…

Rolland Cresson, Iref

A retenir :

Les DTU 59.1 et 59.4 décrivent, dans leurs articles 6.2 ce que sont les classes A, B ou C :

Classe C : l’aspect de la finition reflète celui du subjectile, puisque ce dernier ne reçoit pas d’enduit (il reste brut).Cas des parpaings, revêtus en direct de 2 couches de peinture.

Classe B : La planéité locale est corrigée par les passes d’enduit (la planéité générale n’est pas modifiée, par contre), le film est régulier, homogène ; quelques défauts d’épiderme et de rechampis sont admis.

Classe A : La planéité générale est corrigée. Ce travail est régulier, pratiquement sans défaut.Lorsque le Maître d’ouvrage montre des exigences particulières, comme des finitions décoratives affirmées (patines, imitation, fresque, polychromie…) ou des techniques particulières (centrales nucléaires, industries alimentaires,…), il s’agit alors de finitions spécifiques (aux termes du DTU) non visées par le DTU.

Notre conseil : Toutes ces considérations étant, il n’empêche que rien ne vaut la réalisation, avant démarrage du chantier, d’une surface de référence, pour montrer au client l’aspect de la prestation qu’il a commandée.Les modalités d’exécution de la surface de référence figurent aux articles 7.1 des CCS des DTU 59.1 et 59.4.


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